histoire
18.01.2017
Par feutrinesetpiqueaiguilles
le premier château édifié à Chenonceau ainsi qu’un moulin fortifié datant de 1230 , date à laquelle il est aux mains de la famille Marques. Le pont n'existe pas encore, il ne sera construit que bien plus tard. Ainsi, la fonction stratégique du premier château ne réside pas dans un quelconque contrôle du passage d'une rive à l'autre, mais davantage dans une gestion du trafic fluvial sur le Cher , entre la Sologne et le Berry d'un côté, et la Touraine et l'Anjou de l'autre. Le Cher est alors largement utilisé dans le transport de bois, de matériaux de construction, de sel, de vin, et de fourrage époque durant laquelle Jean Marques et livre Chenonceau aux troupes anglaises. Chenonceau est repris par les Français en 1411 , grâce à la victoire de Boucicaut dans les prés de Vestin. Le château est alors brûlé et rasé, ainsi que le château des Houdes, lui aussi propriété de la famille Marques. Plus tard, Jean II Marques sollicite Charles VII dans le but de reconstruire un château sur le domaine. L’autorisation lui est donnée par lettres patentes en 1432 . Le château est alors reconstruit à un autre emplacement , et présente une architecture nouvelle : appuyé au Cher , il délimite un espace presque carré (de 50 x 55 m ), terrassé et maçonné, entouré sur trois côtés de fossés d'eaux vives, le Cher fermant le quatrième en isolant le bâtiment Il est cantonné aux angles de quatre tours rondes, les bases baignant dans les douves , entre lesquelles se dressent les corps de logis , interrompus par les fortifications de la porte d’entrée. De ce château féodal ne subsiste de nos jours que la tour sud-ouest connue sous le nom de « tour des Marques ». Derrière le château, sur les rives du Cher, est bâti un moulin sur deux piles de pierre.
l’un des successeurs de Jean II, Pierre Marques, épouse Martine Bérart, fille d’un trésorier de France et maître d’hôtel de Louis XI . Une mauvaise gestion du domaine entraine la famille dans de graves difficultés financières, qui conduisent à la saisie du fief le 3 juin 1496. Thomas Bohier, bourgeois de Tours récemment anobli, s'en porte acquéreur Les Marques se retirent ainsi au manoir du Couldray, à Saint-Martin-le-Beau. Thomas Bohier accorde à Pierre Marques et à sa femme, la faculté de réméré jusqu'au 25 décembre 1498 pour 12 550 livres
Mais Pierre Marques ne pouvait s'acquitter du premier loyer . Le 9 novembre 1499, Guillaume Marques, frère de Pierre, revendique le domaine en invoquant la clause de retrait lignager , et engage des procédures en vue de récupérer le domaine.
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Ghislaine37 18/01/2017 17:35